Rentrée scolaire, première partie

Ca y est, c'était (enfin) la rentrée des classes ce matin, du moins pour Poupette.

Ca fait 3 semaines quon attend ça, les vacances ont été longues cette année, elle commençait à tourner un peu en rond. La plupart des enfants que l'on connait sont à l'école française, leur année scolaire est plus où moins calquée sur l'année scolaire française, ils ont donc déjà repris depuis mi-janvier. 

Et moi j'attendais avec impatience pour avoir un peu de liberté, pouvoir enfin commencer des cours de portugais, pouvoir aller faire une course sans mettre 1h pour partir de la maison (une demi heure de caprices, larmes, "je veux pas sortir, c'est trop nul de faire des courses"...et une demi heure pour les préparer (ce qui inclut leur courir après pour qu'ils mettent leurs chaussures et les débusquer de leur cachette),sauf que.

Sauf que j'avais oublié que retour à l'école signifie retour des horaires. Et que se lever à 7h, 7H15, prendre son petit déj tranquillement alors que les enfants dorment encore, ne pas répéter 20 fois "dépèche toi", les laisser trainer une heure en pyj si ça leur fait plaisir, c'est fini! 

Sauf que je n'avais pas pensé qu'en fait, même si passer tout son temps avec ses enfants c'est fatiguant, agaçant parfois, et bien on s'y fait, et quelques jours avant la rentrée, j'ai réalisé qu'ici l'école c'était de 8h à 17h, cinq jours par semaine, et je me prends à vouloir garder encore un peu ma Poupette, parce que quand même, ça va faire un vide.

Sauf que, je n'avais pas prévu que ce matin, la boule au ventre qui grandit au fur et à mesure qu'on s'approche de l'école, on serait deux à l'avoir. Et qu'au moment de se quitter, devant les larmes d'apréhension de Poupette, les miennes, de larmes, monteraient aussi. J'ai vécu ça, l'école à l'étranger, la langue inconnue et l'angoisse de ne pas se faire comprendre. Ca passe très vite, on oublie, et on ne retient que la richesse d'une telle expérience, mais cette petite angoisse, elle est revenue sans prévenir, ce matin, quand j'ai laissé ma grande fille.

Maintenant je sais, j'ai jusqu'au 25 février pour me préparer à la rentrée du Terrible. Et ça va être encore plus dur, parce que bon sang, il n'a que deux ans mon petit bébé! :-) (mais il n'ira que le matin, faut pas pousser quand même!)

A part ça, l'école à toujours l'air bien, les maîtresses sont hyper attentionnées, les élèves une dizaine par classe, les deux auront "piscine" deux fois par semaine, Poupette fera également de la danse classique et le Terrible du judo, ils auront des cours de cuisine, d'informatique, bref, ils vont bien s'amuser.

Pour finir, une photo ratée de Poupette avec son uniformes sur le chemin de l'école. Elle déteste est prise en photo, d'où la grimace.