En vrac, semaine 18
Je vais être brève, il manque quelques touches a mon clavier. Elles fonctionnent encore, mais il faut taper pile sur le bitoniau qui se trouve sous la touche manquante. C’est exaspérant, j’en ai déjà marre.
C’est parti :
- Loulou a deux ans. En anglais, on parle des « terrible twos ». Et on est en plein dedans. Autrement dit, il y est pour quelque chose pour les touches de clavier (juste pour situer, il manque notamment le U, le L et le M). Le dossier de chaise explosé, c’est lui aussi (la chaise ne nous appartient pas bien sur). La poignée de tiroir démontée, le contenu du biberon vidé dans la salle à manger, aussi.
- Au supermarché, quand on plante son panier et sa poussette dans la file d’attente pour courrir après le terrible two, on peut récupérer sa place après. Même quand en bonne française, on se dit que c’est le jeu, qui va à la chasse perd sa place et tutti quanti, et qu’on se met derrière la dame qui vient d’arriver. Ca la choque, elle.
- Au supermarché, encore, et juste après, on vient chercher la maman du terrible two sanglé dans sa poussette contre son gré et qui le fait bien savoir, pour la faire passer devant soi, à une autre caisse où il y moins de monde. Et en plus on sourrit avec indulgence devant le caprice dudit terrible two.
- Au supermarché (dans la rue ça marche aussi), les gens rigolent devant un terrible two qui hurle allongé par terre. Par contre il fronce les sourcils quand ledit terrible two se fait gronder. Ici on arrête les caprices avec du chocolat ou un soda.
- Dans le taxi, quand on doit 10,60 RS et qu’on prend quelques secondes pour chercher la monnaie exacte, le chauffeur arrondit à 10.
- Dans le taxi, quand le chauffeur s’aperçoit qu’on ne parle pas portugais, il va lui-même voir le portier de la résidence, pour lui dire que la senhora elle ne parle pas portugais (ce qu’il ne sait pas c’est qu’elle comprend plutôt pas mal), est-ce qu’il y a une famille d’étranger ici, ça doit être une visite pour eux.
- Dans le magasin qui vend les uniformes, il faut être patient, parce que les uniformes, ils sont fait dans l’arrière boutique, et que du coup les tailles, ben, ça veut pas dire grand-chose. Il faut donc tout essayer (et repartir avec 6 tailles différentes, pour deux enfants). Mais c’est pas grave parce que quand il n’y a pas de bermuda à la taille du terrible two, il suffit d’en apporter un qui lui va, et la couturière lui fera sur mesure (au meme prix, parce que de toutes façons c’est elle qui fait tous les vêtements de la boutique). Et c’est pas grave parce qu’on se dit que pendant la semaine, l’uniforme nous épargnera les caprices pour mettre une jupe ou une robe et pas un pantalon « je ressemble à un garçon », ou les dilemmes larmoyants « t-shirt pompier ou t-shirt tortue ».
- A Curitiba, IL NE FAIT PAS BEAU. Enfin pas souvent. Ca fait une semaine qu’il pleut des trombes d’eau, et qu’on atteint péniblement les 22°, les bons jours, vers 16h Climat semi tropical il parait. Je pense que le « semi » ça veut dire qu’on a la pluie, mais pas la chaleur. JE SAIS QU’EN FRANCE IL FAIT BEAUCOUP PLUS FROID, MAIS ICI C’EST L’ETE B….L. On ne se plaint pas en France qu’en en Juillet il fait 18° et qu’il pleut (moi oui) ?
C’est tout pour aujourd’hui, la prochaine fois on essaiera de résoudre le mystère suivant : pourquoi il est indiqué sur tous les aliments contem gluten (sur le pain. Ah bon ?) ou nao contem gluten (sur l’emballage de la viande, sur la brique de lait…), alors qu’il n’indiquent nulle part « contem açucar » (sucre). Alors qu’il existe un hebdomadaire dédié aux diabétiques quand même, vendu à côté du gala, du marie claire et du coté maison local. Et qu’il y a du sucre ajouté partout (dans ma baguette, oui).
Beijos
P.S. En fait j'ai pas été brève. Mais je suis bien stressée maintenant. Je vais re-punir terrible two je crois.
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