Dernière semaine d’école, et 5 semaines en France !

Ce qui veut dire :

* Semaine de fête à l’école, tous les jours une particularité : journée déguisée, journée vélo, journée pyjama, etc…Ne pas se tromper et apporter le vélo le jour de la journée pyjama, penser aux deux litres de jus de fruits le jour du goûter de classe, ne pas confondre les programmes de Loulou et de Poupette.

* Répéter une dizaine de fois par jour que non, ce n’est pas aujourd’hui qu’on prend l’avion « pardon, les DEUX avions Loulou », c’est dans 7, puis 6, puis…jours.

* Revoir une dizaine de fois par jour le programme des CINQ SEMAINES de vacances avec Loulou « On prend l’avion, sans papa, on prend un deuxième avion, le taxi, on va à l’hôtel, on dort, on voit Nanou et D., on rentre à l’hôtel, on dort, on prend le métro, puis le train, on voit les cousins , on dort 3 nuits chez les cousins, oui peut-être que tu pourras dormir avec H, oui tu pourras faire des calins à C., on reprend le train… ». Je vous fais grâce des 4 semaines suivantes.

* Préparer mentalement les valises et avoir très envie de les préparer pour de bon, pour enfin savoir si je vais pouvoir caser les affaires de 3 personnes pour une semaine dans la mini mini valise, et si le reste tiendra dans les deux valises que Mari à le droit d’enregistrer.

* Avoir envie de préparer également des « fausses valises », avec l’équivalent en vêtements et objets de ce que l’on va acheter en France, pour voir si je pourrai n’avoir que deux valises en rentrant SEULE avec les enfants.

* Vérifier que l’on pourra emprunter en France des serviettes de plage pour le Maroc, des bottes et des cirés pour les enfants si par le plus grand des hasards il fait un temps pourri en France, parce que ça prend de la place dans les valises. Et que la grande problématique c’est de pouvoir acheter tout ce que je veux en France et le faire rentrer dans 4 valises.

* Essayer de trouver des spécialités brésiliennes à offrir, et qui ne se périment pas. Tongs, Cachaca, et sucreries très sucrées.

* Vérifier la météo française toutes les heures environ, parce qu’ici on caille, et qu’il doit faire 16° dans l’appartement.

* Vérifier la météo à Essaouira, parce que l’on va y passer une semaine, et que la météo française n’est pour l’instant pas à la hauteur de mes attentes.

* Passer encore plus de temps sur Skype avec ma mère et ma sœur, parce que bizarrement plus on se rapproche du moment où on va voir ses proches, plus on a envie de leur parler.

* Commencer à stresser pour le voyage de 24h seule avec deux enfants dont un 2 ans qui fait des crises de manque (jets d’objets, cris, morsures, fugues)…quand il manque de sommeil. Oh, notre deuxième vol est à 23h, après trois heures d’attente à Rio…

* Se dire que finalement les enfants n’ont pas besoin de jouets pour le voyage, une tablette tactile pour l’attente à Rio, et les télés individuelles dans l’avion, c’est suffisant. C’est toujours deux sacs en moins à me trimballer.

* Préparer les enfants à l’attitude des français « tu vois en France, si tu rentres dans quelqu’un comme tu viens de le faire parce que tu ne regardes pas ou tu vas, il ne va pas rigoler en t’appelant princesse comme ce monsieur brésilien ».

* Avoir hâte hâte hâte de revoir les proches, Paris et Lyon, d’entendre parler français et de pouvoir s’exprimer sans difficultés, de manger du bon pain, du poisson, du fromage, de ne plus avoir à forcer les enfants à sortir du lit le matin, de passer une semaine à Essaouira, de pouponner mon neveu et ma nièce tous neufs, de voir les enfants retrouver leurs cousins adorés, de discuter à n’en plus finir lors d’apéros qui s’éternise, vive les vacances !

Chouette c’est bientôt les vacances !

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